Road Trip en Andalousie – Ep. 1 : Le Parque Donana


Nous voilà repartis après une longue absence, cette fois-ci direction l’Espagne, ou plus précisément l’Andalousie, pour un road trip d’une vingtaine de jours. Une aventure entre mer, montagne et culture, à couper le souffle. Nos baskets reprennent du service… vous nous suivez ?

Un récit sous forme de carnet de voyage pour découvrir avec nous les richesses de cette région d’Europe.

Chapitre 1 : L’arrivée

28 août 2022

Enfin l’atterrissage à l’aéroport de Séville ! Ça paraît presque improbable après les différents rebondissements de ces dernières heures ! Encore un coup de la simplicité française et de son administration claire comme de l’eau de roche ! Enfin bref, les moteurs de l’avion se coupent et nous voilà arrivés à Séville. 

L’ aéroport est petit et tout va vite ! Ça nous arrange de ne pas attendre nos valises pendant de longues minutes. Même pour récupérer la voiture cela ne prend pas plus de 15 minutes. On est soulagé car il est un peu plus de 20 heures et la réception de notre hôtel n’est ouverte que jusqu’à 22 heures. À peine 30 minutes après avoir mis un pied sur le tarmac, nous voilà donc en voiture, direction le Parque Donana. Le GPS annonce une arrivée à 21h40, tout est donc timing parfait ! 

Pour être honnête rien de spécial sur le trajet jusqu’à El Ricio. Le soleil se couche doucement à l’horizon, la nuit tombe et avec elle des nuages plutôt sombres… notre fatigue aussi continue de tomber.. on croise les doigts pour trouver de quoi manger sur place car effectivement on sait que les espagnols mangent tard mais on ne sait pas trop où on va…

Surprise quand on arrive à El Ricio ! Il fait déjà nuit et il y a peu d éclairage public. La route prend littéralement fin a l’entrée de la ville et laisse place à du sable… des pistes de sables empruntées par des cavaliers et des calèches !! Il y en a partout, les gens se déplacent tranquillement à cheval ! On hallucine mais on est heureux du dépaysement. Dans cette ambiance de far west ou d’Argentine, on tente de trouver notre hôtel en essayant de ne pas s’ensabler à chaque croisement de rue. L’ambiance qui se dégage de cette ville est vraiment particulière. On distingue dans la nuit ces formes de cavaliers et on entend au loin le tintillement des clochettes des calèches qui traversent les rues à grande vitesse. Quelques voitures passent mais elles n’ont pas la priorité.

 Puis on trouve l’hôtel et finalement notre chambre non sans un moment de panique… la réception est fermée quand on arrive. Mais une vérification dans nos emails nous rassure ! Ils avaient envoyé toutes les informations nécessaires ! On pousse donc la porte de notre chambre au Palacio Donana et on pose nos valises. Ça fait du bien. 

Reste la question de nos estomacs ! Ce n’est pas qu’on est affamé mais ça va faire long jusqu’à demain matin ! Finalement on trouve un restaurant à quelques mètres ! Albero 36. Tapas…Parfait ….


Chapitre 2 : le Parque Donana

29 Août 2022

Deuxième chapitre mais premier réveil en Andalousie. Il est neuf heures du matin et la musique nous réveille doucement. Le bruit des assiettes nous convainc de descendre pendre le petit déjeuné. Il n’y a pas un grand choix mais suffisamment pour qu’on trouve ce qui nous convient. Pas de surprise, le ciel est plutôt gros. Et oui, on est plus malchanceux avec la météo et les nuages d’hier soir ne présageaient rien de bon. En revanche, le mercure a déjà commencé son ascension. 

L’odeur de sable chaud et de cheval nous confirment que les images de western de la veille ne sont pas sorties de notre imaginaire mais sont belles et bien réelles. Nous terminons tranquillement notre petit déjeuné en terrasse. 

Première destination de la journée, le centre des visiteurs de El Acebuche. Une balade d’environ 5 kilomètres nous attend. Le ciel est toujours couvert et il fait lourd. Mais la nature est belle. En venant tôt le matin ou tard le soir, il est sûrement possible de voir des oiseaux ou d’autres animaux comme des cerfs voire des lynx. A priori pour espérer les voir il faut réserver auprès d’organismes spécifiques. On ne vous spoile pas grand chose, nous n’avons rien vu du tout. Même pas un oiseau ! Mais marcher au milieu des pins est plutôt agréable et c’est pile l’activité qu’il nous faut pour ce début de séjour ! A une vingtaine de minutes d’El Ricio en voiture et des sentiers balisés sur lesquels il n’est pas possible de se perdre, une matinée simple en résumé.

Nous décidons de retourner à l’hôtel avant d’aller passer l’après midi à la plage, pour se changer et se poser un peu. C’est en repartant à la plage que le sort continue de nous poursuivre. La voiture se coince dans un tas de sable. Ce qui devait arriver arriva. Une petite Fiât dans un village de sable…des habitant nous voient en pleine difficulté pour sortir la voiture du sable. Ils viennent tout de suite nous aider et finalement en quelques minutes on est reparti. On se dit que c’est le karma car on venait juste de venir en aide à un groupe d’allemands qui sont arrivés comme nous à l’hôtel, un peu à l’arrache et avec une réception fermée. 

Nous voici donc en direction de la Playa Cuesta Maneli. La plus belle plage du coin. Il faut compter environ 40 minutes entre El Ricio et la plage. Les paysages sont ressemblant à ceux du Maroc, et oui finalement on n’est pas si loin ! J’irais même jusqu’à dire qu’ils me rappelaient quelques peu la Namibie. Du sable, de la végétation basse et clairsemée et de grands pins isolés. 

Le parking de la plage coûte 3 euros. On va dire que c’est pour l’entretien de la passerelle qui permet d’accéder à la plage. En effet une passerelle en bois de presque 1,5 kilomètres permet d’accéder à la plage. C’est vraiment facile d’accès. Il faut juste prévoir 10-15 minutes de marche avant la baignade. 

Le chemin pour se rendre à la plage est plutôt beau. On aperçoit la mer à l’horizon. La plage elle aussi est belle. Encore pas mal de mondes alors qu’on est lundi. Je me dis qu’elle doit être noire de monde le week-end en pleine période d’été. L’eau est bonne aussi. On passe le restant de l’après midi sur la plage. Puis retour à El Ricio. On choisi le même restaurant que la veille pour manger. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne…

Il faut quand même casser cet aspect de décor de film par la réalité qui s’impose assez vite. Pas besoin d’être un fin observateur malheureusement pour constater les nombreux déchets qui sont échoués le long de la route. C’est dommage. La où nous sommes allés, à l’intérieur du parc, tout est nickel, il y a des poubelles partout et rien ne traîne au sol. Mais en dehors des barrières, le long de la route, c’est différent. Pour quelques mètres au delà de la zone protégée, la nature est défigurée…

El Ricio et le Parque Donana, un lieu unique qui dépayse. Une nature presque préservée et des paysages insolites.

Anaïs & Xavier

Nous sommes deux paires de baskets qui parcourent les routes d’ici et d’ailleurs. Des kilomètres dans les baskets, ce sont donc deux amoureux, Xavier et Anaïs, qui vous font partager leurs aventures…
Que ce soit près de chez soi ou à l’autre bout de la planète, il y a toujours quelque chose d’unique à vivre. Où que vous soyez et qui que vous soyez, la Terre et ce que les Hommes en ont fait offrent à chaque coin de rue ou de chemin, une aventure à vivre…

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *