Levés à 5h00 pour aller voir les animaux. Safari dans le parc d’Etosha, avec la nuit encore bien noire. L’ambiance est particulière et nous sommes tous excités d’en découvrir plus. Pour voir les animaux dans le noir, le guide utilise une lumière rouge, qui ne dérange pas les animaux mais qui nous permet de les observer. Une girafe sur le bord de la route par exemple. Saviez-vous que les girafes ne dorment qu’un quart d’heure par jour ? Allez, vingt minutes pour les gros dormeurs. C’est fou ce qu’on gagnerait comme temps si on pouvait faire pareil !
Safari matinal à Etosha

Un peu plus loin, nous avons vu un petit genet, espèce qu’on n’avait pas encore vu avant. Ainsi que des impalas à face noire. Encore une fois, pas mal d’oiseaux, une femelle koudou. Nous avons également eu la chance de voir de loin, de très loin, une femelle guépard et ses trois petits. Même si ils étaient vraiment loin, le moment n’en a pas été moins magique. On voyait leurs formes se détacher dans les hautes herbes jaunes, sous le soleil levant.


Grace à l’ouïe fine des impalas et de notre guide, nous avons pu voir une hyène. Et bien sur de nombreux chacals. C’est des images plein les yeux que nous quittons le parc d’Etosha…bien qu’un peu déçus de ne pas avoir pu voir le roi des animaux. Mais d’un autre côté, en voilà une excuse formidable pour revenir !



Après le safari, direction le plateau de Waterberg. C’est un grand plateau, situé entre Etosha et Windhoek.

Lac Otjikoto
Avant Tsumeb (environ 1 heure de route d’Etosha), nous avons fait un arrêt au Lac Otjikoto. C’est assez contrastant avec tout ce qu’on a pu voir auparavant. Pas mal de végétation, arrangée en petit jardin sur les premiers mètres. Bon ensuite, il faut se frayer un chemin dans les herbes. C’est un lac qui s’est formé suite à l’effondrement d’une caverne. Il sert de réserve d’eau. Au fond de ce lac, se trouvent des armes, que les allemands ont coulées là. Sa couleur est spectaculaire, on ne s’attend vraiment pas à trouver ça ici. L’entrée est payante.





Finalement, avant Waterberg, nous décidons de faire un détour jusqu’au Cheetah Conservation Found. Au départ, cette visite était prévue le lendemain mais il paraissait plus logique de s’y arrêter avant Waterberg.
Cheetah Conservation Found


Nous avons choisi la visite en 4×4 qui offre plus de chance de voir les guépards. En fait, on va directement les observer. Ce sont des guépards qui ont été recueillis très jeunes dans le centre. Ils ont été retrouvés persécutés par les fermiers du coin, blessés, pour certains à vie. Ces trois guépards qu’on nous emmène voir sont devenus les mascottes du centre, et sont certainement les pensionnaires les plus vieux. Le but premier de ce centre est de ré introduire l’animal dans son milieu naturel, mais parfois cela est impossible, si le bébé a été séparé de sa mère trop tôt par exemple, et qu’il n’a pas appris à chasser ou si il a subi des blessures trop importantes.
Un guépard vit en moyenne 17 ans en captivité contre 10 ans dans la nature. Dans la nature, ce sont souvent les problèmes dentaires qui limitent l’espérance de vie (et oui, sans dent, difficile de se nourrir quand on est un guépard). En plus de recueillir les guépards en difficulté, la fondation possède aussi un programme de sensibilisation des populations et un programme d’élevage de chiens de berger afin que les éleveurs de bétail défendent leurs troupeaux par ce biais et non en tuant les guépards.
Il faut savoir que les guépards sont rarement les auteurs des festins de bétail, en effet, ce sont des chasseurs diurnes (et le bétail disparait la nuit…) et les carcasses sont souvent retrouvées en haut des arbres, et puis bien souvent, une vache, c’est trop gros pour un guépard, qui est plutôt taillé pour la vitesse que pour un bras de fer avec un animal de plusieurs centaines de kilogrammes. Le programme mis en place fonctionne puisque la liste d’attente pour adopter un chien est très longue, de plusieurs années…

La visite de cette fondation pour la protection des guépards a été une belle expérience, nous avons vraiment pu voir les guépards de près. Avec les explications d’un guide passionné par leur protection.
Arrivée au plateau de Waterberg
Sur le chemin vers Waterberg, pas mal d’animaux, des koudou, des phacochères (on n’en avait pas encore vu !!) des springbox, et des impalas. Et toujours de magnifiques lumières et des décors à couper le souffle.
