Namibie Ep. 10 : Retour au vert et peintures rupestres !

Départ ce matin un peu compliqué pour faire le tour du parc de Spitzkoppe. En faut, il faut sortir du parc, pour réussir à en faire le tour. Le plan que nous avons est plutôt approximatif et tous les chemins de sable semblent nous emmener au même endroit. C’est à en devenir presque fous. Mais nous avons fini par y arriver ! Et nous avons même eu la chance de voir des Dik-dik d’assez prêt.

Nous pensions trouver une arche plus grande que celle de la veille mais sans succès. En fait, je crois que cette arche n’existait que dans nos imaginations finalement. Mais le paysage n’en est pas moins grandiose. Une traversée du désert s’impose à nous. Avec ses horizons décharnés et ses étendues de sable.

Un désert qui n’en fini pas, pas d’ombre, pas un arbre. Pourtant, ici, il y a plus de population. Des femmes herero, que l’on reconnait facilement grâce à leur chapeau et à leurs robes colorées. Ce chapeau représente des cornes de vaches, animal sacré pour les herero. Sur le bord de la route, elles vendent des objets fabriqués certainement par elles ou d’autres femmes. Il y a aussi des femmes himba, avec leurs coiffures et leur peau aux reflets rouges. Elles s’enduisent les cheveux et le visage d’hématite, pour avoir la même couleur que leurs vaches, sacrées à leurs yeux.

Nous avons fait un arrêt express pour le déjeuner. Nous avons été abordé par trois gamins qui trainaient par là et qui voulaient à manger et à boire. C’est toujours délicat de savoir quelle conduite adopter devant ces enfants qui n’ont rien. Faut-il leur donner ou pas? Leur donner n’est pas forcément leur rendre service mais à vrai dire on n’a pas pu résister et on leur a donné une de nos bouteilles d’eau.

Petite pause essence à Uis.  Puis soudain, du vert. De la verdure qui succède à ces milliers de grains de poussière! Cela nous parait dingue ce changement de décors, alors qu’on avance vers Twylfelfontein. Des montagnes se dessinent au loin et nous avons aperçu notre premier panneau de signalisation routière « Attention aux éléphants ». Mais aucun éléphant n’a traversé sur la route de toute la journée. D’ailleurs ce fut une journée pauvre en observation animale. A part quelques vaches, et un springbox, rien à l’horizon.

Nous avons visité le site de Twylfelfontein, une grosse demi heure, sous la chaleur écrasante de l’après midi. Ce site a une histoire toute particulière et permet de replonger des siècles en arrière et d’imaginer la vie des nomades. Ils dessinaient pour se souvenir et transmettre leur connaissance. Ils reproduisaient des cartes, pour localiser les points d’eau.

Pour ces tribus nomades, les girafes étaient des animaux sacrés car avec leurs longs cous, ils tendaient vers le ciel. Ces peintures servaient aussi à faire perpétuer le savoir sur les animaux, leurs traces, lesquels sont du gibier ou au contraire dangereux ou sacrés. Il y a même une peinture qui représente la carte de la zone telle qu’elle étaient il y a 6000 ans (date des dessins). Des dessins on été découverts par un allemand, qui s’était installé à cet endroit. Twylfelfontein signifie fontaine douteuse, en effet parfois de l’eau jaillissait de cette cascade, parfois elle était tarie.

On peut aussi voir une roche en forme de tête de lion.

Puis c’est l’heure d’aller au camp, Madisa Camp (compter environ 1h de Twylfelfontein). Le camp est rudimentaire, mais agréable. Par contre les emplacements sont loin de la réception (un peu comme à Spitzkoppe). Pensez à tout avant de vous installer pour la nuit, c’est plus simple.

Anaïs & Xavier

Nous sommes deux paires de baskets qui parcourent les routes d’ici et d’ailleurs. Des kilomètres dans les baskets, ce sont donc deux amoureux, Xavier et Anaïs, qui vous font partager leurs aventures…
Que ce soit près de chez soi ou à l’autre bout de la planète, il y a toujours quelque chose d’unique à vivre. Où que vous soyez et qui que vous soyez, la Terre et ce que les Hommes en ont fait offrent à chaque coin de rue ou de chemin, une aventure à vivre…

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