Micro aventure en Haute-Savoie 🥾⛰️ : Le Tour des Glières en 3 jours

Allez c’est reparti pour une micro aventure dans notre beau pays ! Rendez vous en Haute-Savoie pour faire le Tour des Glières (ou presque) . 

Pour ma part, j’étais déjà sur place à Annecy, mes deux compagnes de randonnées m’ont rejointe dans la soirée et nous avons été récupéré notre logement pour la soirée à Thones. 

La météo n’a pas été au top pendant la journée. Beaucoup de pluie à Annecy. Une vérification de la météo plus tard nous confirme que nous n’allons pas randonner sous le soleil.

Une fois les clés du logement rendues, notre première mission est de trouver des sandwiches pour le midi. Après avoir hésité dans les rues de Thônes qui sont déjà bien encombrées pour un jeudi matin de septembre, on trouve notre bonheur. Direction ensuite le Sappey qui est le départ de la randonnée

Honnêtement, le Sappey est un lieu-dit, pas simple a trouver dans Google map, mais très bien indiqué une fois sur la route .

On y arrive vite et il y a bien un parking un peu après le Sappey pour débuter la randonnée. 

C’est donc parti, on attaque une belle montée qui ne se terminera pas de si tôt ! C’est assez abrupte mais pas vraiment technique . C’est une piste de 4×4 en gros. C’est la route du col de Buffaz par la Cloie dessous. On prend 500 m de D+ en 5 km. 

On arrive au col de Buffaz et on ne voit pas grand chose. La vue est bouchée, les nuages noirs tout autour de nous . 

En plus, le col est un pâturage et entre les animaux et la météo, c’est un champ de boue. On longue la montagne pendant quelques kilomètres . C’est un chemin étroit un peu glissant à cause de la météo . Mais finalement on passe bien. 

On s’arrête une fois qu’on a retrouvé un chemin plus large pour faire une pause et manger un peu . Malheureusement, la pluie nous rattrape assez vite. Nous repartons en montée beaucoup plus douce et sur un sentier très facile.

Mais c’est ce moment là qu’une surprise s’ajoute à notre épopée; la grêle s’invite dans l’aventure. On continue de monter. Jusqu’au Refuge des Mangeurs de Lune. Le brouillard est épais et nous cache la vue. On est sur un plateau et le vent souffle. Il fait froid. Mais on avance toujours. Au milieu des vaches. Et de la boue . 

On arrive enfin au point le plus haut de la randonnée . On entame la descente. On aperçoit au loin le plateau des Glieres… Facile au début mais elle se transforme en combat contre la boue dans les derniers kilomètres. Ça ralenti le rythme mais on est proche de la fin… 

Et puis là d’un coup  on voit l’hôtel ! L’auberge des Glieres ! Qui n’a d’auberge que le nom.

Après une bonne douche, un bon spa et un bon repas , la nuit sera réparatrice. 

https://www.strava.com/activities/12391955034

Difficulté : 🥾 🥾🥾 Note : ⭐️⭐️⭐️

Ce matin en ouvrant les volets, bonne surprise, le ciel n’est pas si couvert que ça ! 

Et en cinq minutes à peine il se met à tomber d’énormes flocons de neige ! On va prendre notre petit déjeuné ! On se rend bien compte que la neige tient bien ! Le ciel est blanc…

Changement de plan du coup. On ne veut pas prendre le risque de monter sur un chemin inconnu sous une tempête de neige. Surtout qu’une des filles n’est pas trop en forme. On fait donc le choix de prendre un chemin plus court pour aller directement au Refuge de Spee. Quitte à remarcher un peu dans l’après midi. 

Le trajet entre le plateau des Glieres et le refuge de Spee se fait également sur une piste de 4×4 en descente douce. 

On se prend quand même de la neige et de la pluie ! 

On se dit qu’on a sûrement pris la bonne décision ! 

On arrive au refuge de très bonne heure ! Mais la neige continue de tomber alors on décide de ne pas repartir tout de suite. On trouve un jeu de Uno au refuge alors nous voilà en train d’enchainer les parties devant le feu. 

https://www.strava.com/activities/12398309653

Difficulté : 🥾 Note : ⭐️⭐️

Vers 14h, la météo devait s’améliorer et la neige s’arrêter de tomber. Dès qu’on voit une accalmie on se rue dehors ! C’est parti pour enfiler les chaussures froides et mouillées encore de ce matin. 

On a décidé de monter au col de Spée. Quelques kilomètres de plus pour terminer cette après midi. La neige se remet à tomber, et le vent se lève. Mais on ne se décourage pas. Le sentier est un peu abrité. Et honnêtement, ça a un coté un peu féérique de marcher dans la neige ! 

On arrive au col de Spée. La neige s’est arrêtée mais le vent lui souffle bien fort au niveau du col. On hésite à continuer notre petite escapade mais la descente qui suit est abrupte et pleine de neige. Je me commence à descendre mais finalement, ça ne me parait pas prudent de poursuivre. Du coup, demi tour et  retour au refuge.

https://www.strava.com/activities/12407944785

Difficulté : 🥾 Note : ⭐️⭐️

La fin d’après midi et la soirée se passe tranquillement. 

On attend le diner. Et quel diner ! On a mangé la meilleure tartiflette que j’ai jamais mangé ! Les pommes de terre fondantes, et les oignons vraiment caramélisé. Le fromage bien gratiné ! Une vraie bonne tartiflette. Mais ce n’est pas tout, c’était uniquement une entrée !! Parce qu’après la tartiflette, on a eu le droit à une fondue. Egalement très bonne. Même si je dois avouer que la fondue suisse est bien meilleure…

Réveil le lendemain matin pas trop tard, car c’est la plus longue étape qui nous attend ce jour là. Le petit déjeuné est copieux. On s’étonne de ne pas avoir eu froid pendant la nuit, et on a même eu presque chaud ! Je redoute le moment où il faudrait enfiler les chaussures encore humides et froides. 

Bon j’avoue, je prévois deux paires de chaussettes pour être sure de ne pas avoir froid. Et la technique fonctionne. Le début de la randonnée est le même parcours qu’on a pris hier pour venir au refuge.

https://www.strava.com/activities/12408020545

Difficulté : 🥾🥾 Note : ⭐️⭐️⭐️

Pas de surprise c’est simple, sur un chemin large et le dénivelé n’est pas énorme. Et le ciel est bleu ! On voit des paysages magnifiques qu’on avait pas trop vus la veille. Les sommets sont enneigés, le ciel est bleu, et le vent emmène avec lui des morceaux de nuages entre les montagnes. 

On fait rapidement les 6 premiers kilomètres de la journée, jusqu’au col des Glières. Ensuite on entame une longue descente en direction de la Chapelle Notre Dame des Neiges. Pareil pas de difficultés particulière sur le parcours, hormis quelques passages boueux liés aux intempéries. 

La vue sur le plateau des glières est magnifiques. On peut profiter pleinement des paysages car le chemin n’est pas du tout technique. 

On fait la pause déjeuné à la chapelle. 

Puis c’est reparti. La descente est toujours aussi douce. 

On choisi de bifurquer faire le refuge de la Tetaz et de ne pas forcément redescendre jusqu’à Thuy. A partir de cette bifurcation, on est sur des sentiers forestiers très étroits, légèrement dans le dévers. Il faut être vigilant à chaque pas mais si c’est le cas, vous passerez ce passage sans grande difficulté non plus. Le chemin monte un peu. Puis il redescend jusqu’au parking du Cret. Pas de descente abrupte difficile, mais toujours ce sentier en mode « single » dans les bois. 

On aura quand même 17 km à la montre à l’arrivée au parking. 

Très bon parcours pour s’initier à la randonnée en itinérance. Bon évidemment, je ne sais pas ce que donne la deuxième journée sur le parcours initial, mais on a fait environ le même nombre de kilomètres au final sur cette deuxième journée. Un petit warning sur la 1ère journée car le dénivelé est quand même important pour une personne qui n’a pas du tout l’habitude (et les pentes sont raides dès le départ). Les paysages sont beaux et les chemins globalement peu techniques (certaines petites portions peuvent le devenir en fonction de la météo). Les bâtons sont donc les bienvenus sur ce parcours. 

Pensez également à prendre assez d’eau et de nourriture pour chaque étape car il n’y a pas forcément de refuge/restaurant sur le chemin et seul le refuge de Spee nous a proposé un panier pique nique pour le lendemain. 

Je vous donne accès à mon petit guide détaillé pour cette micro-aventure.

Anaïs & Xavier

Nous sommes deux paires de baskets qui parcourent les routes d’ici et d’ailleurs. Des kilomètres dans les baskets, ce sont donc deux amoureux, Xavier et Anaïs, qui vous font partager leurs aventures…
Que ce soit près de chez soi ou à l’autre bout de la planète, il y a toujours quelque chose d’unique à vivre. Où que vous soyez et qui que vous soyez, la Terre et ce que les Hommes en ont fait offrent à chaque coin de rue ou de chemin, une aventure à vivre…

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