A la découverte de la Suisse : Épisode 4  Zurich, Lucerne et leurs merveilles…

Jour 6 

Journée tranquille de transition, on quitte le lac de Neuchâtel, direction Zurich. On en profite pour faire un bilan de cette partie du voyage ?

Allez, ce qu’on a aimé dans cette région de Suisse ? Ou plutôt dans tous ces différents cantons ?

Et ben justement, les différents visages de cette Suisse. En abord de lac, cité médiévale, routes bucoliques au milieu des champs et des vignes et paysages de montagnes à couper le souffle… une multitude de possibilité qui ravira tout le monde, notamment tous les palais avec le bon fromage de Gruyère. Un regret ? Ne pas avoir gouté la fameuse double crème de gruyère ! Mais notre séjour n’est pas terminé…

Ce qu’on aurait pu faire différemment ?

Prendre plus de temps ou séparer réellement l’exploration de la région de Thoune et Interlaken. Finalement, ça fait quand même beaucoup de route sur une journée en partant du lac de Neuchâtel. Donc on ne peut pas tout faire et revenir à Thoune plusieurs fois, c’est faire beaucoup de route (pas pour rien certes mais bon…). Encore plein de recoins de la Suisse, magnifiques on n’en doute pas, qu’il nous reste à explorer…

Nous voilà donc arrivés à Zurich en fin d’apres midi (oui le temps passe vite quand on s’amuse !). En fait pour être honnêtes, on est retournés au Creux du Van ce matin là. Gros regret de n’avoir rien vue lors de la randonnée… Puis on s’est arrêté sur la route pour manger, ce qui nous a fait faire quand meme un petit détour. Sinon il faut 2h – 2h20 pour aller du Lac de Neuchâtel à Zurich. 

Quoi de mieux que cette chaude journée de fin d’été pour testé une des activités favorites de Zurichois ? Les « Badis » ou bain. On est allé Standbad Mythenquai. Un super endroit. C’est juste génial d’avoir ça dans sa ville. Bon évidement, rien n’est gratuit ! Ni l’entrée (8 CHF) ni le parking ! Enfin bref, avec une eau si belle et en plus à 25°C, que demander de plus. Ça nous rebooste. On passe un bon moment, tranquille au rythme du soleil qui se couche. On teste également le restaurant végétarien Hiltl am Stand. C’est très bon. Mais cher. Après vous payez au poids, alors…ça dépend aussi de votre appétit. Une bonne fin de journée chill… On aime déjà Zurich…

Jour 7 :

Journée sur le vélo ! Au coeur de la campagne et de la montagne autour de Zurich. Et des lacs aussi. Un magnifique itinéraire depuis Adibiswill où nous longeons. Vous pouvez aussi partir de Zurich, ça rallonge un peu c’est tout. Les vues sont exceptionnelles, la montée au col Ibergeregg est rude mais ça vaut le coup. Quelques parties urbaines notamment vers Zug sont pas terribles mais on se console vite avec l’eau bleue du lac de Zug. 

Notez également que les petits restaurants locaux ne prennent pas forcément tous la carte bleue…ça dépend mais si vous ne voulez pas être surpris c’est peut être le moment de retirer un peu de monnaie. 

On a adoré ce ride entre montagne, campagne et lacs. 

Pour le menu du soir, on a testé une guinguette au bord du lac de Zurich, Mönchhof am See.  C’est très prisé, donc le parking est difficile et l’attente est longue, rien que pour avoir une table. Mais on passe un agréable moment pour le diner, même si on ne comprend rien à la carte ! Heureusement, notre voisine de table nous a bien aidé. Ainsi que le serveur. Mais le choix fut vraiment difficile !

Jour 8 : 

Allez, ce matin on rechausse les baskets pour une visite guidée de la ville de Zürich avec free walk Switzerland. Rendez vous à 11h à Paradeplatz. Bon déjà, il faut trouver où se garer. Honnêtement je crois que c’est un des points noirs de la Suisse. Comment se garer en ville. On est souvent obligé de se garer dans les grands parkings souterrains, mais le tarif est exorbitant. Bref, on se gare au parking du magasin Globus, sorte de galerie Lafayette Suisse. Comme souvent dans les villes suisses, les enseignes qu’on découvre en sortant du parking (et du Globus) sont plutôt chics…Marques de luxe, de montre, de modes, tout y passe. On ose même pas regarder le prix dans les vitrines.

Bon retournons dans notre univers en dehors de Gucci, Rolex et Channel. La visite démarre, il y a des plusieurs groupes en fonction de la langue choisie (allemand, espagnol et anglais). Il y a même une visite sur le thème du chocolat (celle ci a un prix fixe, pas comme la notre où chacun donne ce qu’il veut à la fin). 

La visite est vraiment bien, on apprend plein de choses sur l’histoire de la ville de Zurich. Son passé pas tellement tolérant, où un état d’esprit de réussite sociale et de richesse a toujours existé. 

Attention les lignes ci dessous sont un peu de spoiler sur la visite...

Le parcours fait environ 5 km maximum, et dure quasiment deux heures. Vous passerez devant les monuments les plus emblématiques de la ville, comme Fraümünster, monastère où les riches familles allemandes envoyaient leurs filles à marier (parce que oui, dès que la famille avait trouvé un mari pour la jeune fille, il était possible de la retirer du couvant…). C’est la seule église dont l’entrée est payante dans Zurich, merci Marc Chagall qui a fait les vitraux…

Ensuite vous traveserez le Munsterbrucke pour rejoindre Grossmeister. Vous irez meme découvrir les secrets de son cloître. 

Puis vous irez vous perdre dans de petites ruelles médiévales. Saviez vous que dans cette partie historique de la ville, les propriétaires sont obligés de louer le rez-de-chaussée à un commerce ou un restaurant ? Il est interdit de le louer pour habitation… c’est pourquoi on trouve une multitude de petits commerces dans cette partie de la ville. 

Puis vous redescendrez jusqu’au Rathausbrücke. C’est au bout de ce pont qu’il y avait autrefois un hôtel célèbre, dans lequel séjournaient beaucoup de personnalités l’époque (je crois que ce n’est plus un hôtel). Goethe par exemple, et Casanova (désolée j’ai retenue c’est deux là…mais il y en avaient d’autres). Nous sommes ensuite remontés vers la célèbre (elle aussi) place Lidenhof. Vous pourrez avoir un point de vue sur la ville si des travaux ne vous cachent pas la vue !

La visite s’achève sur cette place avec un  chocolat Lindt offert. Car oui, Lindt est originaire de Zurich. Et il aurait inventé la recette de la tablette en chocolat par erreur !!

Une belle découverte en tout cas de cette Zürich, ou Zuri, pour les intimes, historique. 

Fin de la visite, on retourne directement au parking, car au vue des tarifs, il faut qu’on trouve un autre endroit où se garer. On part donc direction les bains Utoquai. Contrairement au Mythenquai, ces bains sont gratuits, mais il n’y a ni cabines, ni douches. Mais vous pouvez vous baignez à quelques mètres du centre ville ! C’est ombragé, on peut manger également…

Rapidement on décide de trouver un autre spot de baignade car on n’a pas envie de se changer là comme ça en pleine ville. On repart donc vers Katzensee. Très bon spot à une vingtaine de minutes en voiture de Zurich. C’est gratuit (sauf le parking, qui d’ailleurs est tout petit… il faut être stratégique d’un point de vue timing, nous on est arrivé vers 16h-16h30, certaines familles commençaient à partir). Il y a des installations pour se changer, se doucher, manger. Le spot fait un peu plus nature et moins grandiose je dirais, mais si vous voulez vous rafraichir, c’est parfait. 

On termine la journée par un petit passage sur Polyterasse, dans l’espoir de trouver un point de vue sympa sur la ville. Parking payant encore bien sur…

Fin de la journée par un pique nique au bord du lac de Zurich, avant de rentrer à l’hôtel. 

Jour 9 :

Tour du Lac de Zurich en vélo. On a pris l’option sans dénivelé. Ce parcours est simple, il y a une piste cyclable tout du long. Piste cyclable à la suisse, c’est à dire une voie vélo sur la route. Mais c’est très bien, on peut rouler, les voitures sont quand même très respectueuses des cyclistes, malgré la vitesse. Le seul inconvénient du parcours est qu’il est peu ombragé. Et là il fait vraiment chaud. L’arrêt à Rapperswil-Jona fait du bien. L’eau du lac est transparente, le petit château de la ville surplombe les eaux cristallines du lac. On a bien envie de s’y baigner… 65 km pour faire le tour complet. 

Ensuite direction Lucerne.

Il faut une grosse demi heure pour rejoindre Lucerne de Zurich. Une fois à Lucerne, c’est le même problème qui se pose, vous le connaissez bien maintenant c’est la question du parking. Bon on trouve tant bien que mal une place payante proche du centre ville. On est dimanche donc tous les magasins sont fermés. De toute façon, on est un peu dans la même lignée que Zürich. Des enseignes chiques…Par contre si vous voulez manger, de nombreux restaurants sont ouverts (pas les supermarchés par contre). Nous avons donc pris un sandwich, que nous avons mangé en bonne place, avec vue sur le célèbre Kapellbrücke ou pont de la Chapelle. C’est la star de la ville. De ce pont, vous avez aussi la vue sur la Jesuitenkirche, église des jésuites.  Le centre ville de Lucerne est peu étendu, vous pouvez vous perdre dans les ruelles, pour admirer les façades peintes de la ville. Ou alors s’amuser de toutes ces personnes qui sautent dans la Reuss (rivière qui traverse la ville) équipées de leur sac étanche et qui se laissent ensuite porter par le courant…

On a aimé Lucerne, car c’est petit et mignon. Mais il y a quand meme pas mal de monde…

Après cette visite urbaine, nous décidons de nous mettre un peu plus au vert. Nous repartons vers Weggis, afin de prendre le téléphérique pour se rendre au Mont Rigis. Honnêtement c’est un super lieu de randonnée en famille. Bon par contre, la montée en téléphérique est très chère (56 CHF / personne de Weggis). Mais rien que ce trajet vaut l’attraction. La vue est vertigineuse sur le lac des 4 cantons. Ensuite, tout un domaine de randonnée est aménagé. On peut y passer une petite heure comme une journée entière, vous même y passer la nuit (il y a des hôtels). 

Nous avons une courte balade mais les points de vue étaient déjà spectaculaires. Nous n’avons pas pu monter au sommet, nous n’avions pas assez de temps (la dernière descente est à 19h25). Sinon il y a toujours moyen de descendre à pied…

On a comme un gout de trop rapide en cette fin d’après midi. Mais finalement le tonnerre qui commence à gronder tout autour de nous, et la nuit qui tombe nous motive quand même à descendre. Un incontournable en tout cas si vous venez dans la région de Lucerne.