Anaïs & Xavier Un nouvel épisode de nos découvertes dans ce beau pays qu’est la Suisse. Entre visites urbaines et tour du lac de Neuchâtel, la météo nous épargne et nous permet de profiter des différentes visages de ce pays.
Jour 3 :
Le deuxième épisode sera un peu plus urbain. Le programme du jour est centré sur la découverte de deux grandes villes suisses aux visages complètement différents.
On commence par Neuchâtel. Et son château qui lui a donné son nom. Et qui nous a donné du fil à retorde… vous verrez ça dans quelques instants.
On commence déjà par trouver une place où se garer. Il y a des parking partout, ce n’est pas bien compliqué. Celui du port est un bon départ. De toute façon, il semblerait que pour se garer dans cette ville, et dans toutes les grandes villes de Suisse, il faille payer. Donc on décide de ne pas tourner des heures à la recherche de places gratuites, peut être imaginaires.
Premier point de la visite : Place Pury.
Pour y arriver du parking, vous pouvez longer le lac et vous laissez charmer par la couleur de l’eau, les sculptures sur le thème de la Belle époque ainsi que le célèbre pont de l’Utopie.
C’est de la place Pury que partent la plupart des circuits de découverte de la ville. Mais elle n’a rien de particulier. Si ce n’est les sculptures de vaches étranges en plein milieu… On ne s’attarde pas plus que ça. On s’aventure directement au coeur de la vieille ville. On arrive rapidement sur la place de la Halle. Bien plus jolie. Il parait que c’est le lieux de rassemblement des neuchetelois. En tout cas, plusieurs cafés et restaurants y ont élus domicile.
On continue ensuite en suivant les fontaines, car elles sont nombreuses dans la ville et surtout très atypiques (enfin pour nous !). Elles ont toutes leurs histoires uniques.
On arrive ensuite devant la Tour de Diesse. Très belle tour qui marquait autrefois les limites de la ville, avec son horloge plutôt imposante. On parcours ensuite la rue des Moulins pour tomber sur la charmante rue de Chavannes. C’est une rue en escalier très colorée. Si vous souhaitez continuer dans le street art et la couleur, il faut absolument nous suivre dans la Rue de Neubourg.
Les couleurs de Neuchâtel
Finalement, on continue notre route directement le château et la collégiale. Attention, ça grimpe sec ! Après avoir emprunté une rue très abrupte, nous voilà devant l’imposante collégiale. Dans le parc devant la collégiale, vous trouverez 3 statues de loups, dans le meme modèle que les vaches de la place Pury.
Suivez vous maintenant à l’intérieur du cloitre pour quelques minutes hors du temps. Puis à l’intérieur de la collégiale, donc le bleu azur du plafond est enchanteur.
Après une pause déjeuner, café et chocolat chez le célèbre chocolatier suchard, nous repartons de plus belle. Le parcours décrit précédemment fait 3,5 km (en comptant nos tours et détours…), nous avons mis environ 2 heures.
Nous décidons ensuite de partir à la recherche d’un spot photo sur le château de Neuchatel. Mais même en cherchant bien, sur internet c’est très mal indiqué. Surement pour garder les spots secrets… Nous avons finalement trouver un spot pas si mal, qu’on ne dévoilera pas ici, car a priori, c’est le charme de Neuchâtel…parcourir ses rues pentues à la recherche d’une vue inoubliable. Le seul conseil qu’on peut vous donner c’est de ne pas monter au Belvédère du Plan. Sauf si on n’a rien compris, il n’y a aucune vue à cet endroit…En tout cas pas sur le château (vous avez bien évidemment une vue sur le lac, faut pas exagéré quand même, si vous y aller ça ne sera pas non plus pour rien du tout).
Après une bonne matinée passée dans les rues de Neuchâtel, on décide de mettre le cap sur Berne.
En attendant afin de patienter pendant les 45 minutes du route qui séparent Neuchâtel de Berne, venez découvrir notre avis sur cette ville de Neuchatel.
Au départ, pas super emballée pour ma part, et finalement, une belle découverte, avec des surprises à chaque coin de rues. Entre les fontaines, les sculptures, les façades des immeubles et le street art, il se passe toujours quelque chose dans votre champs de vision. Neuchatel reste pour moi aussi un peu secrète, comme ces fameux points de vue sur le château, difficiles à trouver. On peut aussi se prendre du temps tranquillement au rythme du clapotis de l’eau en se baladant au bord du lac. Est ce que c’est un coup de coeur ? Pas à ce point, mais je suis contente d’avoir passé quelques heures à la rencontre de cette charmante ville coupée dans du beurre comme disait Alexandre Dumas (en référence à la couleur jaune des façades, omniprésentes dans la ville).
Un point positif ? Tout est faisable en une seule journée, même à un rythme tranquille. Le street art est vraiment à retenir, pour dynamiser la visite.
Bon, nous voilà arrivés à Berne. On se gare à la gare, quoi de plus intuitif ! On oublie que Berne est la capitale de la Suisse (et oui !) mais finalement quand on arrive en voiture, avec toutes ses routes qui vont de partout, on s’en rend vite compte. Et surtout quand on voit le prix du parking ! Encore une fois, il existe peut être des alternatives moins chères et peut être même gratuite (même si sincèrement j’en doute), mais on a fait le choix de la facilité. L’après mid est bien avancée quand on arrive à Berne, donc on veut un emplacement rapide et central.
On commence la visite par la rue principale de la ville. Changement d’ambiance radicale par rapport à Neuchatel. Ici pas d’ambiance tellement médiévale. Mais de grands (voir immense) immeubles d’un gris vert… Effectivement, Berne a été entièrement reconstruite après un incendie en 1405 en grès (ou molasse). Les rues sont très larges et surtout bordés d’arcades abritant des boutiques et des restaurants. Il y en a même jusque dans les caves qui bordent les rues. Ah si, le point commun avec Neuchatel, ce sont bien les indénombrables fontaines. En fait si on sait combien il y en a : 11 fontaines allégoriques.
Si vous voulez descendre cette rue principale jusqu’au Nydeggbrücke, vous aurez une vue splendide sur la ville, des deux côtés du pont.
Ensuite, nous avons remonté la Junkerngasse, jusqu’à une petite place très sympathique, où vous pouvez boire un verre en l’honneur d’Einstein, ou encore jouer à la pétanque. La visite continue sur le Munstergasse, puis par la Zytglogge. Malheureusement, on n’était pas à l’heure pour le ballet mécanique. Mais on avait déjà passé une belle journée, je crois que l’énergie nous avait un peu quitté sur la fin de cette visite.
Berne
Bien sur, deux villes de cette taille en une seule journée, ça peut paraitre beaucoup. Pour ce qui aime les découvertes urbaines et s’arrêter à chaque détail d’une ville, on passe certainement trop rapidement. C’est sur que 2 heures dans la capitale, je suis certaine qu’on n’a pas vue tout ce que cette ville a à offrir. Mais on préfère privilégié les activités en dehors des villes… on est plutôt paysages et petits villages…
On termine la visite de la ville par la Bundeshaus et la Bundesterasse. Un beau point de vue sur les quartiers plus bas de la ville.
Est ce qu’on a aimé Berne ? On a sûrement fait un passage trop éclair pour certains pour donner un avis éclairé sur la ville. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé, loin de là. Il y a encore plein de choses qu’on n’a pas exploré à Berne, bien sur. L’ambiance créée par ces immeubles en grès est assez unique. Il s’agit d’une capitale à taille complètement humaine et du coup, on prend plaisir à la parcourir. Honnêtement, je l’ai trouvé plutôt photogénique. Et pour continuer sur les annectodes, la ville de Berne tire bien son nom de l’Ours. En revanche, il s’agit d’un « Pas très fun » fact, car son nom provient du premier animal tué à la chasse par le duc de Zärhingen, fondateur de la ville…
Allez, on termine la journée, avec un des plus beaux villages de Suisse : Avenches. Ou Aventicum. Toute l’originalité de ce village vient de l’amphithéatre. En effet, cette arène est quand même conséquente puisqu’elle pouvait accueillir 16 000 spectateurs… les quelques rues du centre médiéval possèdent quand même un certain charme.
Jour 4 :
Cette fois, ce n’est pas vos baskets qu’il faudra chausser pour nous suivre, mais votre vélo qu’il faudra enfourcher. On décide de faire le tour du lac de Neuchâtel. Une centaine de kilomètres au menu.
Bon on vous dit tout de suite, si vous n’avez pas le temps de faire cet itinéraire, passez votre chemin. C’est loin d’être un indispensable. Certaines portions, notamment celle entre Grandcour (notre point de départ) et Estavayer Le Lac sont des portions de route avec pas mal de circulation. Gros point négatif également pour toute la zone industrielle avant d’arriver à Neuchatel. Sinon certains villages, comme Estavayer Le Lac, sont vraiment sympas et rendent le parcours agréable. Nous avons également été dévié, du circuit initial à cause de travaux. Mais finalement, meme si on a pris pas mal de dénivelé positif en plus, les routes de ce détours étaient certainement les meilleures !
Vous trouverez aussi sur la route quelques châteaux et vues sur le lac…
Quelques pistes cyclables, mais pas énormément. Entre Estavayer et Yverdon, les derniers kilomètres sont sur une piste cyclable séparée de la route. Sinon les autres pistes sont plutôt comme des voies vélos mais directement sur la route. En gros, si vous n’êtes pas en vélo de route, vous allez certainement trouver ça très désagréable.
On a essayé de trouver un itinéraire cyclable qui fasse le tour du lac, mais aucun panneau n’indique clairement le tour. Je pense qu’il faut faire un mixte avec toutes les routes existantes pour espérer faire un tracé sur un itinéraire 100% cyclable.
On notera aussi que le vent était pas mal de la partie et nous a rendu quelques lignes droites assez pénibles…
La traversée de Neuchatel se fait plutôt bien, je pense qu’on aurait du bifurquer plus tôt sur la route à vélo. Car on a quand meme pris quelques embranchement plutôt complexes…
La fin du parcours se partage entre voie cyclable et route de campagne sans trop de circulation (enfin moins qu’au début)…. Cette fin d’itinéraire est également agréable avec les montagnes en fond de toile.
Pour terminer cette journée sportive, nous allons visiter la ville (ou plutôt le minuscule village) de Gruyère. Il n’y a que quelques rues à visiter mais le charme opère quand meme. C’est très mignon, très photogénique, ce village coincé entre les montagnes.
On n’oublie surtout pas de s’arrêter manger de la raclette au gruyère (évidemment) !
