Road Trip en Andalousie – Episode 8 : La route des Villages Blancs et la belle Cadix

Chapitre 12 : sur la route des Pueblos Blancos

10 septembre 2022 

Il est temps de laisser cette étrange ville de Cártama derrière nous et de partir sur les routes et en l’occurrence sur la route des villages blancs ou Pueblos Blancos. On en a déjà eu un avant goût  avec les villages des Alpujarras et même Ronda, mais ceux visités ce jour auront tous une ambiance différente, un petit quelque chose qui les rend uniques. 

Le premier village que nous traversons est Sentenil de las Bodegas. On commence à voir de plus en plus de monde (de touristes bien sur) au fur et à mesure que le séjour touche à sa fin. Je pense qu’on a vraiment commencé par le moins touristique, à part Cordoue. Vous l’aurez compris, il y a du monde à Sentenil de la Bodegas. Ce village n’est pas un village blancs comme les autres. Il n’est pas perché en haut d’une falaise mais bien encastré dans la roche. C’est assez curieux à voir. Et malgré cette stratégie pour le moins surprenante, la ville a bien résisté à 6 assauts avant de tomber aux mains des Catholiques. Comme quoi…il n’y a jamais qu’une seule façon de faire…

Sentenil de las Bodegas

Côté pratique, il est possible de se garer le long de la route qui suit le village mais à mon avis c’est juste impossible en pleine saison. A moins de venir très tôt ou très tard. 

La chaleur commence à monter et nous mettons le cap vers Olvera. Nous n’avons pas prévu de nous arrêter réellement dans la ville, nous voulions juste l’admirer de loin, dominant la campagne alentour sur son éperon rocheux. Sur la route, nous découvrons le petit mais très mignon Santuario de Nuestra Senora de los Remedios. Il y a une belle vue également sur Olvera. 

Comme prévu, on passe simplement dans la ville d’Olvera sans faire d’arrêt. Nous poursuivons direction Zahara de la Sierra. Un des plus beaux villages vus d’extérieur (encore une fois, la chaleur a eu raison de nos forces et nous n’avons pas eu le courage de visiter le village). Par contre la vue quand on arrive est juste splendide. On a, en premier plan, le lac et dans le fond, le village perché et ses maisons blanches, dominées par le château. Juste magnifique. Assommés par cette chaleur, nous prenons la décision de filer direction Arcos de la Frontera, où notre hôtel nous attend. 

Fini les routes petites et sinueuses, on sent qu’on redescend en altitude. Le thermomètre nous le rappelle aussi d’ailleurs. Il nous faut un peu moins d’une heure pour rejoindre Arcos de la Frontera. L’hôtel nous avait gentiment prévenu que la circulation dans le centre historique était très compliqué. On s’est donc garé dans la partie plus récente de la ville. Je ne vous fait pas de dessin en revanche, sur le calvaire qu’a été de rejoindre l’hôtel. Une rue pentue, pavée sous une chaleur écrasante (il doit être environ 16h) et tout ça en tirant la valise.  Une merveilleuse expérience. On est content d’arriver à l’hôtel, et de pouvoir se rafraîchir. Et d’attendre, comme tous les espagnols, qu’il soit l’heure de sortir. Car oui, pendant notre traversée de la ville, on n’a pas croisé âme qui vive…

Arcos de la Fontera

Arcos de la Frontera est comme beaucoup de villes en Andalousie, un beau mélange de culture. Ces ruelles sinueuses et étroites dans lesquelles on ne s’imagine pas trop conduire il faut le dire, sont bien typiques des villages blancs. Parsemés dans la ville, certains monuments forment des tâches plus sombres dans la blancheur des maisons. Vous trouverez notamment la basilica Santa Maria de la Asenciun. Du Mirador des Abades ou de la plaza del Cabido, vous aurez une vue sur l’horizon et les champs bien verts (étrange d’ailleurs vu la chaleur…) qui entourent la ville. 

Vers 20 heures la ville s’anime enfin. Tout le monde est de sortie, les terrasses se remplissent de monde. En tout cas, si vous voulez des plats andalous, ici vous en aurez. Il y a pas mal de choix. Nous passons une belle soirée accompagnée de tapas et de sangria et d’un chanteur qui nous fait son show sur la terrasse du restaurant. Une belle soirée à l’andalouse. 

Au passage, un conseil pour passer la nuit à Arcos. Il vaut mieux si possible prendre un hôtel dans la vieille ville si vous voulez profiter de l’ambiance. Sinon vous risquez quand même de marcher beaucoup. Et Arcos est très étendue donc on peut facilement se faire avoir, car en plus, cette ville est loin d’être plate. Ça monte plutôt dur ! 

Chapitre 13 : Cadix sonne la fin du road trip.

11 septembre 2022

Une nouvelle journée commence, nous repartons vers la mer en espérant gagner en fraîcheur. On ne sait jamais. Bon sans spoiler la suite de notre aventure, le thermomètre ne chute pas même à Cadix. Mais c’est un peu plus respirable avec l’air de la mer. 

Cette fois, on en a vraiment fini avec les petits routes de montagnes et tous ces virages. La route qui va de Arcos à Cadix est plutôt une autoroute. Il faut environ 1 heure pour relier les deux villes. Pareil, à Cadix, il faut commencer par se garer. C’est toujours une aventure dans ces villes andalouses. Le guide parle de parking gratuits. On ne les trouve pas vraiment. On se gare près du port sur la Punta San Felipe. C’est un bon point de départ pour commencer à explorer la ville. On a deux heures pour se faire une idée sur Cadix. L’ambiance qui se dégage de cette ville est vraiment très différente des autres qu’on a pu voir jusqu’à présent. C’est un style presque anglais avec beaucoup de bow window. On sent que cette ville a été peut être encore plus cosmopolite que les autres . Et aussi plus riche. 

C’est assez bien entretenu mais ça reste l’Espagne, il y a encore pas mal d’endroits avec des déchets et des odeurs pas très sympathiques. Deux heures suffisent pour faire le tour de ville, après je pense que ça vaut le coup d’y passer une nuit pour apprécier pleinement l’ambiance, la mer, les bars à tapas…

Il est déjà temps pour nous de reprendre la route direction l’aéroport de Séville, non pas pour rentrer mais pour rendre notre fidèle Fiat 500. Il faut également compter 1 heure pour relier Cadix à Séville. De l’aéroport une navette vous conduit directement au centre ville de Séville pour 4 euros. Il faut porter le masque et le billet peut s’acheter directement auprès du conducteur de bus. Le trajet jusqu’à la Plaza de Armas, terminus du bus, dure environ 25 minutes (mais on est dimanche il est 17h….ça roule bien à mon avis). Notre hôtel est proche de la plaza des Armas. On en profite un peu pour faire une pause, avant d’aller manger et explorer un peu les environs. Pour ce soir ce sera restaurant italien. Honnêtement on en a un peu marre des tapas, du jambon et du fromage ! 

L’ambiance qui se dégage des rues et des bars à tapas nous envoûte déjà…Séville nous semble être une ville très photogénique. 

Anaïs & Xavier

Nous sommes deux paires de baskets qui parcourent les routes d’ici et d’ailleurs. Des kilomètres dans les baskets, ce sont donc deux amoureux, Xavier et Anaïs, qui vous font partager leurs aventures…
Que ce soit près de chez soi ou à l’autre bout de la planète, il y a toujours quelque chose d’unique à vivre. Où que vous soyez et qui que vous soyez, la Terre et ce que les Hommes en ont fait offrent à chaque coin de rue ou de chemin, une aventure à vivre…

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